Vinodrive

Le vin des viticulteurs ligériens en drive

 

par Sophie Bonnevialle-Chesneau – In L’essor

 

Les vignerons ligériens du salon des vins de La Loire aux trois vignobles, qui rassemble près de 5 000 personnes chaque année, ont mis en place un drive depuis 2009.

 

 

« Nous avons choisi de mettre en place notre Vinodrive pour faciliter la vie des visiteurs ».

 

Lance Dominique Rouvière, vigneronne en Saint-Joseph et Condrieu. Elle est également à la tête de la fédération des associations viticoles, La Loire aux trois vignobles. Elle regroupe des viticulteurs des côtes-du-forez, côtes-roannaises, condrieu et saint-joseph. Ils organisent chaque année leur salon des vins. La 18e édition aura lieu les 11, et 12 et 13 novembre à l’Hippodrome de Saint-Galmier.

 

Sur place, 37 vignerons proposent leurs crus. Pour éviter que les clients ne soient obligés de transporter les cartons dans les allées, ils ont lancé leur Vinodrive. Il fonctionne presque comme un drive classique, hormis le fait que l’on ne paye pas en ligne. « On commande son vin auprès du vigneron, on paye et on reçoit un ticket », explique Dominique Rouvière. On se rend ensuite au Vinodrive, situé à quelques mètres du salon. Il est implanté pour l’occasion dans un bâtiment à part. « Il suffit de donner son ticket pour être servi, la commande est chargée dans la voiture. »

Le drive bon pour les affaires

Comme dans un vrai drive, les produits sont disponibles (uniquement en cartons de 6 ou de 12) sur place. En tout, on retrouve 200 références sur palettes. Ce sont les membres d’une association qui se chargent de ce drive éphémère. « Les vignerons versent une somme à l’association, pour ses actions. » Dans ce salon du vin, le drive est devenu une façon systématique de se faire servir lorsqu’on commande des cartons : « cela facilite l’organisation », reconnaît Dominique Rouvière. Outre plus de commodité pour les commandes, c’est aussi bon pour le chiffre d’affaires : « les clients, déchargés des contraintes matérielles, commandent plus, certains vignobles ont multiplié leur chiffre d’affaires par trois ou quatre ».