S’achemine-t-on vers une mention «méthode naturelle»?
Crédits: par Marion Sepeau Ivaldi in Vitisphère
Intervenant ce 28 janvier dans le cadre de Millésime Bio, Olivier Nasles, président du Comité national de l’agriculture biologique de l’Inao s’est montré optimiste quant à la définition des vins natures.
« Je trouve que l’on a fait un pas en avant » indique Olivier Nasles, président du Comité national de l’agriculture biologique de l’Inao, sur le salon Millésime BIo ce 28 janvier. La définition réglementaire des vins natures est un serpent de mer qui a du mal à accoucher d’un texte définitif, tant les débats et les sensibilités sont multiples sur le sujet. Les derniers échanges, tenus sous l’égide de l’Inao, semblent ouvrir une perspective plutôt encourageante. La France s’acheminerait vers la création d’une dénomination de droit privé, à l’instar de la certification en biodynamie. En revanche, sur le plan européen, la définition sur les vins natures n’est pas près de s’écrire.
Des sujets techniques à trancher
Reste de nombreux débats à trancher. A commencer celui du nom donné à la certification. « Plusieurs noms sont sur la table : nature, naturel, vins sans intrants… Les fraudes ont proposé : méthode naturelle, ce qui évoque bien la mention d’une pratique et peut s’appliquer de manière transversale aux AOP et IGP » commente Olivier Nasles. Ce dernier note également que des sujets techniques sont également à trancher : niveau de filtration, niveau de volatile, obligation ou non de répondre au cahier des charges des vins bios… Sur ce dernier point, la charte en préparation prévoit l’obligation d’être certifié.